Par Sasha Melman
BEAUTÉ Ultimes conséquences de la vague healthy face aux excès de la chirurgie esthétique ? Les femmes rechignent de plus en plus à s'exposer au bistouri. Là où leurs aînées n’hésitaient pas à passer sur le billard pour éliminer rides (à part la fantastique créatrice Roberta Haze) et kilos en trop, la nouvelle génération opte pour des alternatives plus soft, plus éphémères et, surtout, surgery-free.
Le succès de la cryothérapie en est l’une des plus belles preuves. Il y a encore cinq ans, les filles complexées par leurs bourrelets se devaient de passer par l’étape lipoaspiration, une intervention lourde, aux suites parfois douloureuses et, dans le pire des cas, un risque d’effet « tôle ondulée » observé chez certaines célébrités qui a fait les joies des paparazzi sadiques du Dailymail.
Aspirée la lipoaspiration ! Le CoolSculpting, appareil d’amincissement ciblé par le froid, a fait oublier cette technique barbare. Durant la séance, une électrode expose les hanches, les cuisses ou le petit bide de champagne à une température oscillant entre -8 et -12°.
Le froid attaque ainsi les cellules graisseuses, qui s’élimineront toutes seules dans l’organisme dans les semaines à venir. A l’arrivée, un affinement progressif et sans douleur dont on ressort avec quelques hématomes tout au plus.
Dans la même veine, le bon vieux lifting des familles se voit ringardisé par les fils tenseurs régénérants Silhouette Soft, solution non-chirurgicale qui consiste à corriger l’affaissement du visage et obtenir un effet liftant en 45 minutes, sans l’anesthésie générale et les cicatrices disgracieuses de son aîné. L’expression « souffrir pour être belle » a du souci à se faire.