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«L’écoconscience de la beauté» (2/2)

Entretien Judith Spinoza

Créée par deux surfers, Raphaël Vannier et Marc Levy, SeventyOne Percent est l'une des premières marques de cosmétiques à avoir misé sur l'écoresponsabilité. Deuxième partie de l'interview retour aux sources & développement (la première partie se trouve ici)

Raphaël Vannier pieds nus.

Raphaël Vannier pieds nus.

Raphaël et Marc, comment fonctionne la R&D dans un « petite » marque et non un géant de la cosmétique ?
La qualité de la R&D est basée sur la qualité des partenaires et la relation avec la marque. La vision et la passion des équipes est indiscutablement une des clés de la réussite.

Quels sont les plus gros challenges  quand on est un label confidentiel ? 
Le plus gros challenge, c'est de ne pas tomber dans la justification et de poursuivre son action selon sa vision, sa mission. Jusque là, nous y parvenons.

 Les « petits » labels pourraient-ils s’associer pour travailler en synergie et optimiser les coûts, voire établir de nouvelles normes ? 
L’idée d’une industrie cosmétique unifiée pour servir l'environnement et optimiser certains coûts est un doux rêve. Mais il existe déjà un réseau officieux et amical de « beautypreneurs » qui est composé de profils marchant dans la même direction. 

Pensez vous également que la cosmétique responsable ou vertueuse sera la norme de tous les cosmétiques ?
Nous le souhaitons ardemment. Dans combien de temps ? Impossible à dire. En attendant, les acteurs indépendants poussent de plus en plus fort. Je pense que ce sont les grandes marques et les consommateurs qui décideront du timing et du basculement. 

Le Dry Sun Oil de SeventyOne Percent.

Le Dry Sun Oil de SeventyOne Percent.

Pouvez-vous lister les enjeux et progrès à faire de la cosmétique responsable ?  
Pour notre part, nous sommes sur le sujet très complexe de la protection solaire. Certains éléments sont décriés sous couvert du principe de précaution, mais les effets négatifs ne sont pas scientifiquement prouvés. Le problème, c'est la grande défiance que cela créé vis-à-vis des formules alors que le vrai danger, c’est une mauvaise exposition au soleil. Pourtant, la priorité reste la protection de la peau et de la planète. Pour moi, la priorité numéro 1 de l’industrie cosmétique, c'est donc de trouver des solutions réelles pour limiter la pollution plastique. Idéalement, en restant désirable.

SeventyOne Percent a été lancée en physique alors que les petits labels préfèrent le digital. Pourquoi ce choix ?
Parce que nous sommes une marque communautaire qui a trouvé son origine dans les Landes et qui a développé sa notoriété par sa communauté, sur les plages de France d'Europe et du monde grâce au nomadisme du surf. D'où la priorité au physique.

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Nous avons deux types de clients : les water lovers et les clean beauty addicts

Vous avez créé votre marque en 2009. Quel est votre taux de croissance  ? 
Jusqu’en 2017, nous n’étions que sur le réseau surf/water sports et nous avons travaillé la marque comme une marque d’action, de sport. Ensuite, nous avons profité de notre légitimité sur la protection solaire et de notre engagement pour ouvrir notre réseau de distribution et positionner nos produits de manière plus inclusive. De là, une croissance plus remarquable.

Votre clientèle type ?
Nous avons deux types de clients : les water lovers et les clean beauty addicts.

Savez-vous si elle plus sensible à l’honnêteté, à la transparence ou à la culture « surf » ? 
L’honnêteté est la base de tout.

La première partie de l'entretien est à lire ici

Le site de Seventy One Percent. 

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