MODE L’émission populaire Danse avec les stars cartonne sur TF1 tandis qu’Arte programme un cycle documentaire intitulé Let’s Dance. Le Louvre dédie une exposition en ce moment-même au Corps en mouvement et Lily Rose Depp partage l’affiche de la Danseuse avec Soko.
Difficile de faire plus en vue que cet art vivant qui exalte les passions et libère les corps : « Everybody dance », comme le chantait Chic en 1977.
La mode a vite suivi le rythme sur les podiums et les défilés. La danseuse étoile et chorégraphe de l’opéra de Paris, Marie-Agnès Gillot, a posé pour une campagne Céline l’an dernier quand Wanda Nylon, la marque française qui monte, faisait, elle, danser ces modèles lors d’un show débridé.
A la dernière fashion week, ce sont les catwalks de Stella McCartney (orchestré par Blanca Li au Palais Garnier) et Rabih Kayrouz (chorégraphié par Marie-Agnès Gillot) qui ont été transformés en dancefloors exaltés.
La collaboration H&M x Kenzo s’offrait elle aussi un final dansé pour son défilé new-yorkais dirigé par Jean-Paul Goude en octobre dernier.
Dernier motif de transe, la campagne de publicité de Valentino de cet hiver qui met en scène de jeunes mannequins se livrant à un bal contemporain dans un tableau poétique et vibrant qui contraste la fonction figée du papier glacé.
La danse a souvent accompagné les mutations du XXe siècle, notamment le breakdance, manière à l’origine d’affirmer son identité pour la communauté afro-américaine et qui a essaimé partout depuis. Comme un art qui permettrait de résister aux codes d’un réel parfois trop rigide et grisâtre. La mode ne s’y est pas trompée.