Par Charles Barachon
DESIGN Avec l’été, l’eau des piscines a atteint sa température idéale. Et si le décor environnant est à la hauteur, rien n’est comparable à quelques brasses rafraîchissantes dans un bassin somptueux.
Sous le soleil grec, la piscine à débordement de l’hôtel Perivolas – genre réputé pour tenir le haut du pavé – possède des atouts de taille. Sur l’une des terrasses construites en gradin de l’hôtel, entourée d’une végétation luxuriante et de la fameuse pierre peinte en blanc, elle offre une vue loin d’être dégoûtante sur l’île de Santorin et le bleu, à perte de vue.
Vendredi, c'est piscine au Perivolas.
Toujours dans la catégorie des piscines d’hôtel qui dialoguent avec mère Nature, on passe au vert. Perchée au sommet de la montagne, celle du Hanging Gardens de Bali et ses deux niveaux tout en rondeur et géométrie offrent la particularité de flirter avec la canopée de la forêt environnante. La piscine devient nid.
Piscine sur canopée à Bali.
Du côté des signatures et des piscines d’auteur, le studio Peregalli assure un maximum quand il est question de faire revivre le style de la Haute Renaissance italienne ou encore de l’ère victorienne.
En Andalousie, le studio Peregalli s'est fait plaisir.
Avec un sens du détail que beaucoup envient, les architectes et décorateurs milanais ont notamment fait jaillir ex nihilo un palais andalou qui semble pourtant avoir toujours existé : patio à colonnades typique des haciendas, murs tapissés d’azulejos portugais du XVIIe siècle, marbre baroque de Séville et splendide piscine aux mosaïques arabo-andalouses.
Au Mexique aussi, d'ailleurs.
Au ranch San Cristobal de Los Clubes, au Mexique, les chevaux aussi aiment prendre un bain dans la piscine qui profite, comme celle du studio Peregalli, d’un joyau d’architecture intemporelle. Chef d’œuvre de Luis Barragán, la propriété est une suite de volumes parfaitement orchestrées par la géométrie et les couleurs.
A Roubaix, la piscine a fait place au musée.
Dans le nord de la France, la piscine publique de Roubaix d’Albert Baert occupe désormais une place à part, juste pour les yeux… Construite dans les années 30, elle est depuis devenue le musée d’Art et d’Industrie de la ville. C’est dans le passé qu’on plonge ici, à l’intérieur de ce sommet du style art déco.