Par Jeanne Cante
PACKAGING La plateforme s’appelle Gucci Equilibrium et, comme son nom l’indique, elle a été lancée par la célèbre maison italienne. Objectif annoncé : opérer un « changement positif au sein de la société pour le meilleur futur collectif possible ». Le plan sur dix ans s’inscrit, selon Marco Bizzarri, président et CEO de la marque de luxe, dans les objectifs des accords de Paris : matériaux recyclés et baisse de produits chimiques pour le packaging en sont les deux points phares.
Depuis les « Kering Standards », une série d’exigences environnementales énoncées par le groupe de François-Henri Pinault en 2012, Gucci fait son possible pour connecter sa production aux défis environnementaux. Mais en 2010, déjà, Gucci avait développé, en association avec Safilo, un nouveau packaging pour ses lunettes : des étuis et emballages conçus dans un format pliable permettant de réduire la surface de stockage comme le poids et le nombre des colis. Depuis, c’est une partie du secteur du luxe qui lui a emboîté le pas.
Lors de la Green Week de juin 2017, le groupe LVMH exposait ses actions phares organisées autour du programme LIFE. Même volonté affichée pour passer avec succès la « transition écologique » soutenue par son réseau de spécialistes, des agronomes à ceux du packaging. On retiendra la promesse de l’« éco-conception », visant à réduire l’empreinte environnementale des produits tout au long de leur cycle de vie.
Mais c’est à Stella McCartney que revient la palme de l’engagement écologique et du pragmatisme.
Lors de la fashion week AH 2017, la créatrice britannique a habillé ses cartons d’invitation du plastique généralement utilisé dans l’alimentaire de l’entreprise israélienne TIPA, qui se désagrège comme une pelure d’orange. L’emballage de luxe compostable ? On attend la suite !