Par Arnaud Pagès
FUTURS Des sweats qui changent de couleur selon le niveau de pollution ? Créée par le designer américain Nikolas Bentel, Aerochromics est une collection de vêtements intelligents et réactifs : les motifs imprimés sur le textile permettent de connaître en temps réel la qualité de l’air que vous respirez.
Dominante blanche ? C’est respirable. Les motifs virent au noir ? L’air devient nocif. « Mes sweats agissent comme un tableau de bord de la pollution, aussi naturellement que si vous aviez un sixième sens dédié à cela », explique Nikolas Bentel.
Comme la pollution en ville touche particulièrement les cyclistes, la marque high-tech Respro a mis au point des masques ergonomiques équipés de filtres et de valves adaptées à la pratique du deux-roues.
Avec un design recherché, ces accessoires empêchent l’inhalation des hydrocarbures et des particules fines. L’initiative, portée par le styliste Marcelo Burlon avec lequel Respro a collaboré, offre une alternative aux masques anonymes et disgracieux qui pullulent dans nos rues.
La voie de cette démarche élégante a également été prise par la jeune marque française Wair. Ces masques à filtre multi-couches arrête gaz, micro-particules et bactéries. Résultat : un air filtré à 99%, quasi pur. Recouverte d’un tissu, la technologie Wair se porte comme un foulard.
Mais en plus de nous protéger, la mode antipollution peut aussi servir à faire du bien à la planète. Aux Etats-Unis, la créatrice Helen Storey, a lancé le label Catalytic Clothing.
En travaillant main dans la main avec le scientifique Tony Ryan, elle a mis au point une sorte de lessive composée de particules qui s’accrochent aux fibres des vêtements lorsqu’ils sont lavés. Au contact des molécules d’oxyde d’azote, produites notamment par les gaz d’échappement, ces nanoparticules parviennent à les piéger dans le tissu. Respirez un grand coup !
Le chic antipollution :
Aerochromics.
Respro.
Wair.
Catalytic Clothing.