Par Charles Barachon
L’ÉLÉGANCE DES LAMPES DE PIERRE GUARICHE
Figure de proue de la symbiose entre l'architecture d'intérieur et le mobilier dans les années 50, Pierre Guariche excellait dans le luminaire. Son applique « cerf-volant » télescopique à l'abat-jour en métal laqué micro-perforé ou le très recherché lampadaire à double balancier crèvent l'écran par la finesse d’exécution et une élégance à son comble.
Meubles et Lumières, Paris.
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LE VELOURS BLEUTÉ SIGNÉ CARLO DE CARLI
D'un bleu qui a trouvé la juste mesure entre neutralité et chaleur, cette paire de fauteuils de 1958, éditée par Cassina, est l’œuvre de l'Italien Carlo de Carli, élève de Gio Ponti, qui lui a transmis l'amour du velours et le goût des accoudoirs prononcés. Une assise solide et soyeuse.
88, Londres.
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PIERRE CHARPIN À L’HEURE DU POP MINIMAL
Editée par la galerie Kreo en quelques exemplaires, autant à ses aises en extérieur qu'en intérieur, la table basse Crescendo de Pierre Charpin séduit par sa simplicité et ses motifs qui courent en oblique, pop et circulaires, en écho à la forme des pieds (et aussi photo du haut). La fine mosaïque de la maison Bisazza qui l'habille a bien sûr été posée avec la précision d'un orfèvre.
Kreo, Paris.
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MATHIEU MARTÉGOT, L’INCONDITIONNEL DU MÉTAL
Fervent adepte de la tôle perforée, du tube et de la tige d'acier, Mathieu Matégot ne jurait que par le métal. La foire est l'occasion de découvrir une pièce très rare du Français : un lampadaire hybride très moderne pour l'époque (1955), capable de jouer le rôle d'un porte-plante et d'une double tablette en verre. Ludique tout en restant élancé.
Matthieu Richard, Paris.
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VLADIMIR KAGAN ET LA RECHERCHE DE LA COURBE PARFAITE
Légende vivante du design américain, adulé hier par Marilyn Monroe ou Warhol, aujourd'hui par Uma Thurman et David Lynch, Vladimir Kagan aime les courbes voluptueuses et appuyées comme les piétements assymétriques. Un canapé à la Jean Royère, en version américaine et 70’s.
Artefact Design, Paris.