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Des véhicules volants sur la Seine

Par Mathieu Perrichet

FUTURS S’envoyer en l’air sur la Seine ne sera bientôt plus un doux fantasme. Au printemps 2017, les Sea Bubbles – de drôles d’engins hybrides volants–  seront testées en avant-première mondiale à Paris et viendront concurrencer les Velib’, Autolib’ et compagnie. Coup double : les Sea Bubbles devraient également coiffer au poteau les voitures volantes annoncées par la société américaine Terrafugia, celles de la slovaque Aeromobil ou encore le Vahana d’Airbus.

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Aqualib'.

C’est Alain Thébault, navigateur et déjà père du bateau volant Hydroptère, qui a imaginé et créé ce moyen de transport de science-fiction. Les petites capsules électriques de quatre places survoleront l’eau à l’aide d’un dispositif composé de quatre fines ailes qui, elles, garderont le contact avec la surface. « On utilise le même système qui permet aux avions de voler », résume l’inventeur.

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Sea Bubble à babord!

On utilise le même système qui permet aux avions de voler

Pensées pour désengorger les villes saturées par la circulation, les Sea Bubbles – en plus de ne pas faire de vague et de se déplacer en silence – auront le mérite d’être 100% écolo. De la conception à partir de matériaux biodégradables, à l’utilisation grâce à des batteries rechargeables alimentées grâce aux énergies renouvelables (solaire et hydraulique puisées aux quais d’amarrage), la green attitude sera totale.

« Les Sea Bubbles sont un très bel exemple de notre capacité à imaginer et à concevoir les mobilités de demain », estime Anne Hidalgo, la maire de Paris anti-bagnoles, enthousiasmée par le projet et qui a souhaité que la capitale française en soit la ville pionnière.

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Vue sur le parking.

D’ici 2018, il est prévu que 3 000 à 5 000 bulles, conduites au départ par des pilotes, sillonnent la Seine à la vitesse de 18 km/h et avec une autonomie de 80 à 100 km. A terme, d’autres idées d’utilisation sont envisagées comme l’autopartage, le transport de professionnels ou la vente directe aux particuliers. En attendant, Londres, Genève et New York ont déjà manifesté leur intérêt pour ces engins futuristes.

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