La nouvelle campagne de Boucheron, diffusée sur Instagram, a des accents de conquête de la jeunesse et de la Chine puisqu’il met en scène l’actrice et modèle chinoise Zhou Dongyu.
Une façon d’être en phase « avec des clientes de plus en plus jeunes », souligne sa PDG Hélène Poulit-Duquesne et de mettre « l’emphase en Chine, où on a ouvert nos deux premières boutiques en propre début 2018, et où le potentiel de croissance est important ».
Boucheron s'appuie sur Zhou Dongyu.
Plus de doute : pour parler aux femmes modernes, les influenceuses sont les sésames des joaillers.
En mai 2018, Bulgari optait pour des influenceuses arabes reconnues – Tara Emad, Rym Saidi, Lama Al Akeel et Fatma Husam – pour sa campagne destinée à ce marché alors qu’en Europe, le joaillier italien mise sur Bella Hadid et Lily Aldridge pour sa campagne Rule.
Casser les codes, les règles ? L’autre maison italienne historique, Buccellati, est un modèle en la matière : en juillet 2018, en lieu et place de ces influenceuses traditionnelles, c’est l’influenceuse virtuelle Noonoouri (86 000 followers) qui est devenue l’égérie de ses nouvelles créations.
Noonoouri pour Buccellati.
Si 2018 a été une année riche en créativité, Bulgari a commencé à jeter les premières pierres de transformation digitale dès 2015 en travaillant avec Style Coalition, la plateforme de gestion d’influenceurs de Launchmetrics.
De son côté, en 2017, la griffe américaine David Yurman a choisi de développer sa communauté en lançant un live Facebook avec le magazine Elle (4,7 millions de followers) et deux influenceuses de renom, Erica Hoida et Lucy Hernandez.
Gageons que Gucci, qui lancera sa première collection de haute joaillerie courant juin 2019, sera elle aussi, une griffe sous haute influence.
LE TOP DES INFLUENCES
Cartier.
Boucheron.
Buccellati.