Par Arnaud Pagès
FUTURS Inspiré des Sleeping Beauty, ces sous-marins de poche mis au point par l’armée britannique lors de la Seconde Guerre mondiale, le MK.1C, sorti du département recherche et développement de la firme Ortega Submarines, combine un design épuré et des performances impressionnantes (photo du haut et ci-dessous).
Avec son look à la James Bond, sa robe noire ou grise et ses formes hydrodynamiques, il est équipé de deux moteurs électriques et d’un habitacle ultraconfortable de trois sièges pour descendre jusqu’à 95 mètres. A cette profondeur, l’océan devient noir comme de l’encre faute de lumière. Le MK1C atteint les 20 km/h en plongée et possède une autonomie de 150 kilomètres.
Design soigné également pour le U-Boat Worx HP Sport Sub2. Proche d’une voiture de sport italienne avec ses lignes épurées et sa robe flamboyante, il emmène son pilote et son passager à 11 km/h jusqu’à cent mètres de profondeur.
Ce gros poisson métallique de 2,2 tonnes est pourtant extrêmement maniable avec un tableau de bords hi-tech et des commandes souples et ergonomiques.
Changeons d’échelle avec les sous-marins de l’entreprise de haute technologie Deepflight conçus comme des avions pouvant voler sous l’eau. Pourvus d’ailes, les modèles Dragon, Super Falcon et Super Falcon 3S ressemblent à des avions de chasses.
Mais malgré leur système de propulsion inspiré par celui des torpilles et leurs lignes hautement hydrodynamiques, ces modèles ne dépassent pas les 10 km/h en plongée. Une vitesse cependant suffisante pour apprécier pleinement une descente sous l’eau dans un cocon de haute-technologie et de luxe. Cerise au fond de l’eau, il est possible au pilote de faire des loopings à cent mètres de profondeur.
Pour l’heure, le prix d’un sous-marin de poche équivaut à celui d’une très grosse berline allemande. Une manière d’éviter les embouteillages dans les abysses.
Voyager sous l’eau :
MK.1C.
U-Boat Worx.
Deepflight.