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Le retour des voyages supersoniques

Par Mathieu Perrichet 

 FUTURS Faire un aller/retour Paris-New York dans la journée pour aller mater un match des Giants ou s’offrir une virée shopping dans les rues de Harlem devrait bientôt redevenir envisageable. Car si le Concorde a disparu des tarmacs en 2003, les avions supersoniques continuent de faire rêver. Ainsi, plusieurs sociétés planchent sur l’élaboration de nouveaux appareils ultrarapides et promettent un retour vers le futur dans un avenir proche.

Tendances futurs supersoniques Aerion Airbus

Le projet Aerion-Airbus.

Dans les starting-blocks, Aerion et Airbus travaillent sur le premier jet d’affaires volant à plus 1 700 km/h. Lockheed Martin et la Nasa tendent à concevoir un supersonique commercial silencieux.

tendances futurs supersonique Lockheed Martin-Nasa

Le projet Lockheed Martin-Nasa.

Charles Bombardier, lui, a imaginé le Paradoxal, un avion censé atteindre Mach 3. Mais dans le sprint final, la start-up américaine Boom Technology pourrait mettre tout le monde d’accord.

Tendances futurs supersoniques Paradoxal Bombardier

Le terrible Paradoxal.

Présenté en novembre 2016, XB-1, le premier prototype de la société (photo du haut), devrait réaliser son vol d’essai inaugural dès la fin de l’année 2017. L’objectif étant de relier Paris à New York en 3 heures et des brouettes d’ici 2023. L’avion de 45 places serait plus petit mais un peu plus rapide que le Concorde puisque sa vitesse de croisière atteindrait environ 2 300 km/h.

Tendances futurs supersoniques XB-1

XB-1 tout confort.

Le milliardaire britannique Richard Branson, « passionné par l’innovation aérospatiale et par le développement de vols commerciaux ultra-rapides », a d’ores et déjà apporté son soutien à Boom et assuré qu’il achèterait les dix premiers avions. Côté prix, il faudra débourser la somme de 4 600 € aller-retour. Cher, mais moitié moins que les derniers vols du Concorde grâce aux dernières avancées technologiques.

Nous voulons relier n’importe quelle ville dans le monde en moins de cinq heures et pour seulement cent dollars.

« Le prix du billet est plus ou moins celui d’un billet en classe business », selon Blake Scholl, le patron et fondateur de Boom qui ambitionne « à long terme de relier n’importe quelle ville dans le monde en moins de cinq heures et pour seulement cent dollars ». En attendant, le commun des mortels continuera à se traîner au dessus des nuages à 900 km/h.

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