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Le top 3 des expos du week-end

Par Charles Barachon

«CARAMBOLAGES» AU GRAND PALAIS, GALERIES NATIONALES
On aimerait presque que les musées adoptent tous la règle du jeu de Carambolages conçue par Jean-Hubert Martin : faire se succéder les œuvres dans un esprit boule de neige, l'une étant à la fois la conséquence de celle qu'on vient juste de voir et l'annonce de la suivante. Peu importe les genres, les époques et les continents concernés, seul compte le principe des dominos. Un fil conducteur qui se vit comme une traversée truffée de surprises et curiosités.

Tendances culture duc de Biron

Duc de Biron, en paon par l'École française Louis-Antoine de Gontaut (XVIIIe siècle).

Tendances culture Diptyque satirique, d'un anonyme flamand.

Diptyque satirique d'un anonyme flamand (1520-1530).

D'une vanité baroque de 1650 au jeu d'échecs Good vs Evil de Maurizio Cattelan, d'une linga cambodgien aux fentes de Fontana, des paysages de Clovis Trouille (photo du haut) à la peinture faite par un âne et signée du fameux Joachim-Raphaël Boronali... Une expérience universelle unique.
Le bonus : Jean-Hubert Martin était déjà le commissaire d'une expo devenue culte, les Magiciens de la Terre, au Centre Pompidou en 1989.
Jusqu'au 4 juillet. Place Clémenceau, 75008 Paris.

 

MIMOSA ECHARD À LA GALERIE SAMY ABRAHAM
La longue liste des matériaux qui composent les grands tableaux sculpturaux de Mimosa Echard oscille entre naturel (algues japonaises séchées, papillons, champignons, lichens) et artificiel (cire dépilatoire, Coca-Cola light, faux ongles), pharmacopée stimulante et pilules tranquillisantes, petits maux et grands remèdes, banalité et magie. 

Tendances culture Mimosa Echard

Mimosa Echard (détail).

Abstraits de loin, dominés par le rose, le vert et l'orange, ces vanités pleines d'équilibre regorgent d'infinis détails à contempler comme un grand chaos macro. Dans ces natures mortes d'un genre nouveau, le beau et le repoussant dévoilent une alchimie secrète entre l'homme et la nature.
Le bonus : L'artiste s'amuse d'elle-même en s'autoproclamant « esthéticienne gore ».
Jusqu'au 30 avril. 43 rue Ramponeau, 75020 Paris.

 

LE DOUANIER ROUSSEAU AU MUSÉE D'ORSAY
Cas très à part dans l'histoire de l'art, aux antipodes de ses contemporains les impressionnistes et des premières avant-gardes du XXe siècle, le Douanier Rousseau continue de fasciner. Parfaitement mis en scène à Orsay, ses portraits-paysages, ses vues de banlieue parisienne, ses natures mortes et, bien sûr, ses célèbres jungles luxuriantes et paradis perdus ont quelque chose de la peinture du dimanche.

Tendances culture Douanier Rousseau

Le Douanier Rousseau, «Paysage exotique avec lion et lionne en Afrique».

Mais son style en apparence naïf se double d'une telle étrangeté et d'une atmosphère onirique si intense que ses toiles en deviennent captivantes.
Le bonus : Collectionné par Picasso, Delaunay et Léger, admiré par Kandinsky et les expressionnistes allemands du Blaue Reiter, les big boss de l'art de l'époque voyaient en Henri Rousseau un précurseur.
Jusqu'au 17 juillet. 1 rue de la Légion-d'Honneur, 75007 Paris.

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