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Les podcasts en or de la joaillerie

Par Judith Spinoza

LUXE Après la mode, le parfum ou les spiritueux, c’est au tour de la joaillerie de miser sur des programmes audio disponibles sur les principales plateformes.

Le 6 novembre 2020, Chaumet choisissait de dévoiler une partie de ses mystères et de son savoir-faire en lançant Conversations virtuoses, « une série de conversations expertes et inspirées entre des artistes, artisans d’art et ses propres virtuoses ». 

Chaumet dans les écouteurs.

Chaumet dans les écouteurs.

Trois épisodes d’une durée de 25 minutes qui nouent par exemple le dialogue entre le treizième chef d’atelier et le bronzier d’art. « On n'essaie pas ici de maîtriser l'histoire de Chaumet, car elle est beaucoup trop vaste pour être contrôlée, explique Hélène Poulit-Duquesne, sa présidente. Cette rencontre crée plutôt un étonnement, un changement de perspective. Une conversation virtuose fonctionne lorsque chacun des deux participants se sent nourri. »

Dior talks to you.

Dior talks to you.

Même principe chez Dior Joaillerie avec le podcast Dior Talks qui reprend le principe initié par Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique de la division mode. Cette fois, c’est Victoire de Castellane, directrice artistique des collections de joaillerie et de haute joaillerie de la griffe, qui mène des entretiens avec cinq experts – ethnologue, agrégé de philosophie, critique d’art, historien de la mode…

Enfin, c’est sous le délicieux titre Boucheron True Stories / For Better and for Worse, en anglais donc, que Boucheron dévoilait sa série de cinq épisodes retraçant les « histoires mémorables » dont le 26, place Vendôme a été témoin en 162 ans. 

Boucheron, « pour le meilleur et pour le pire ».

Boucheron, « pour le meilleur et pour le pire ».

Narrés à la façon de chroniques historiques par l’acteur Guillaume Gallienne, ces savoureuses anecdotes de mariages – épisode 1 : « Ils se sont dit oui, pour le meilleur et pour le pire ! », épisode 2 : « Consuelo Vanderbilt et le 9e duc de Marlborough : l’argent n’achète pas l’amour », ce genre – incarnent la capacité d’une marque à insuffler un supplément d’âme à son odyssée créative. 

C’est d’ailleurs ce principe de confidence qu’avaient utilisé en 2019, Guerlain avec les souvenirs olfactifs d’Olafplay, Hermès avec un podcast autour de son adresse mythique du 24, rue du Faubourg-Saint-Honoré ou Chanel avec les podcasts 3.55. L’expertise c’est bien. Les histoires, c’est mieux.

LE TOP DES PODCASTS DE LA HAUTE JOAILLERIE :
Chaumet.
Dior.
Boucheron.

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