LUXE Ils s’appellent Sailsharing, Boaterfly ou encore ShareBoat. Leur mission ? Mettre en relation des propriétaires de bateaux et des clients désirant prendre la mer quelques jours ou quelques semaines.
Inspirés par le modèle des entreprises collaboratives comme Airbnb ou BlaBlaCar, Guillaume de Corbiac, Ronan Kervadec et Simon Godreau ont créé Boaterfly. Ils souhaitaient répondre à la demande croissante des propriétaires de louer ou de partager les frais de leur bateau, et à celle de voyageurs à la recherche d’activités nautiques.
A quand la manif des loueurs de bateaux classiques ?
Le site Shareboat.fr propose, lui, de louer entre soi de beaux bateaux, soigneusement sélectionnés en des lieux évocateurs de régates smart (Arcachon, La Baule, La Rochelle…). L’inscription à la plateforme est gratuite et, en quelques clics, il est possible de louer un bateau.
Parallèlement, la plateforme permet aux propriétaires de bateaux d’amortir les frais annuels – place sur les pontons, révisions du bateau, entretien – générés par leur bien. Compter quelques centaines d’euros pour des embarcations modestes à plusieurs dizaines de milliers d’euros par jour pour des yachts de luxe.
Petite soirée entre ubéristes.
« Les propriétaires sont heureux de faire sortir leur bateau, qui n'est utilisé en général qu'une quinzaine de jours par an, et les locataires, naviguent là où ils le souhaitent, précise Olivier Guiraudie, le fondateur de Sailsharing. Ça va des eaux des Caraïbes à Cannes pendant le Festival et ses hôtels saturés. »
Pour rassurer les propriétaires le loueur doit envoyer un CV nautique (possession ou non d'un permis bateau, expérience de navigation…). 75% des demandes de location sont acceptées. Pour les voiliers, il n’y a pas besoin de permis mais une formation sérieuse est demandée.
La voile, moins bling, plus chic.
Le site Sailsharing propose près de 3 000 bateaux amarrés dans plus de 300 ports à travers le monde, mettant également en avant le dialogue qui s’établit entre le proprio et le locataire : conseils sur les escales, les restos, les commerçants du coin. « Convivial, facile et moins cher », comme l’explique le site, ouvrant un peu plus la voir d’eau dans les cales de l’économie classique.
Pour jouer au capitaine :
Sailsharing
Boaterfly
Shareboat