PACKAGING Pour la première fois, la maison Chanel rhabille de rouge son jus iconique, le N°5, né il y a près d’un siècle. Relooké dans un flacon couleur « de vie et de sang », ses différentes versions sont disponibles en boutiques depuis le 2 novembre : l’Eau de Toilette N°5, L'Eau et de l'Eau de Parfum N°5, proposées dans un verre écarlate teinté.
Le N°5 à 55 exemplaires.
La maison française a également choisi de proposer à ses plus grands amateurs l’Extrait N°5 dans un flacon Prestige de cristal Baccarat de 900 ml, édité à seulement 55 exemplaires numérotés à travers le monde. Imaginé en 1921 par Gabrielle Chanel, ce simple flacon rectangulaire inspiré des flasques à vodka de la garde impériale fait encore aujourd’hui partie des meilleures ventes.
« Un parfum artificiel, je dis bien artificiel comme une robe, c'est-à-dire fabriqué. Je suis un artisan de la couture. Je ne veux pas de rose, de muguet, je veux un parfum qui soit un composé », selon les mots de Mademoiselle, dont la nouvelle robe a pris la couleur du temps. Le produit reste, son packaging twiste – une bonne recette pas forcément suffisante.
La main dans le sac !
Dans un autre genre, Givenchy transformait fin octobre deux abribus parisiens JC Decaux (habillés de briques rouge) en testeurs géants pour remettre à l’honneur son parfum l’Interdit, créée en 1957. Pour participer à cette expérience olfactive, les passants étaient invités à plonger leur poignet dans une alcôve.
L'Interdit de Givenchy.
« Givenchy a su parfaitement s'approprier le mobilier urbain avec une scénarisation complète de l'abribus », soulignait Adrien Figula, directeur de JC Decaux Live lors du lancement de l’Interdit. Interdit ? Un mot que les maisons de luxe semblent avoir bannies de leur vocabulaire.