FUTURS Barbara Ferreira a beau se faire appeler Barbie sur Instagram, ses courbes n’ont rien à voir avec la fameuse poupée ou celles de bon nombre de ses concurrentes en chair mais surtout en os. 349 000 personnes suivent ainsi Barbie Nox (son surnom) sur Instagram et beaucoup d’autres la traquent religieusement sur Twitter et Snapchat.

Barbie version XL pour «Galore Mag»..
Activiste de la « body positivity », Barbara Ferreira, mannequin new-yorkaise de 19 ans, montre son corps (oscillant entre la taille 40 et 44) tel qu’il est, avec ventre, bourrelets, bleus, rasage approximatif, en maillot très échancré ou en crop top de dentelle.
Signée en mars 2015 par l'agence Wilhelmina, Barbara refuse « de retoucher ses images. C’est très important pour moi. Le monde a besoin de plus de femmes fortes. »
Cette amie de figures aussi iconoclastes que Petra Collins et Hari Nef affiche sans peur son double menton, sa « mauvaise » peau, son teint « no make up » ou des looks « mamie normcore » avec de grosses chaussettes dans ses sandales.
Sous ses clichés, les commentaires énamourés pleuvent : des millions de filles la remercient d’exister et de promouvoir un autre sex-appeal que celui vu dans les pages des magazines.
La marque américaine Me & You, célèbre pour ses sous-vêtements imprimés du mot « Feminist » a fait de Barbara Ferreira son égérie. Elle a également posé pour l’enseigne de lingerie Aerie (d’American Eagle) en bikini rose « sexplicite ». La vidéo dans laquelle elle figurait s'intitulait très symboliquement The Real You Is Sexy.
Le monde a besoin de plus de femmes fortes.
Toute petite, déjà, Barbara souffrait de ne pas se reconnaître dans les figures féminines mise en avant par la société. Le déclic survient à 16 ans lorsque, après avoir envoyé ses photos à American Apparel, la marque flashe sur elle.

Barbie au réveil sur Instagram.
Barbie aime l’attitude « badass » de Rihanna, porter les fringues de sa grand-mère, blaguer, boire, se fait livrer des cookies à 3h00 du matin en revenant d’un concert dans son appart’ de Williamsburg et regarder Netflix avec ses amis le soir. Ce qui ne l’empêche pas de cultiver un érotisme puissant. Il y a parfois une justice dans ce monde.