FUTURS En début d’année, Microsoft a étonné son monde avec un spot montrant ce que pourrait être, dans un futur proche, une soirée entre copains devant un match de foot. Dans le cadre de la promotion de son casque de réalité augmentée Hololens, on pouvait y voir une technologie qui remplaçait les joueurs de foot par des hologrammes.
La table du salon devient un second écran avec des joueurs évoluant en 3D (à condition d’avoir poussé les chips et les bières).
Via les hologrammes, le fan de sport peut alors interagir avec l’image : zoom sur une action pour la suivre au plus près, activation de ralentis, retour en arrière, infos additionnelles sur les phases de jeux via une navigation digitale calquée sur celle des smartphones.
Si cette télé du futur, qui ne sera disponible que dans quelques années, dépend d’un casque de réalité augmentée pas très esthétique pour fonctionner, les progrès réalisés dans le domaine des hologrammes laissent entrevoir des possibilités inouïes, comme l'apparition des joueurs au beau milieu du foyer.
Ainsi l’entreprise américaine Leia Inc. a mis au point la première tablette holographique qui ne nécessite pas de lunettes VR pour fonctionner : « Nous proposons le premier écran holographique portable capable de projeter 64 images différentes allant dans différentes directions de l’espace, explique son créateur David Fattal. Quand vous le regardez, votre œil gauche et votre œil droit pourront réellement voir une image différente et vous verrez en 3D. »
De la tablette à la télévision, il n’y a plus qu’un pas, que les techniciens coréens de la société ETRI, sans doute les plus pointus à l’heure actuelle dans la recherche holographique, s’apprête à franchir avec la commercialisation en 2021 du tout premier téléviseur holographique. Petit bonus : d’ici là, Christian Jeanpierre aura pris sa retraite.